La banalisation des situations de violence et de la souffrance des agents s’installe sournoisement dans notre hôpital :
- pas ou peu de déclaration d’accidents de travail.,
- des signalements sur le logiciel ENNOV qui restent sans réponse,
- pas de dépôt de plainte de la Direction dans le cadre de la protection fonctionnelle,
- un accompagnement des victimes et de l’équipe à améliorer,
- un manque d’effectif, un absentéisme non-remplacé, une usure professionnelle qui ne font que s’accentuer,
- des fermetures de lits qui se multiplient mais qui ne sont pas compensés par un développement de l’ambulatoire, ….
La CGT alerte sur l’aspect social et sociétal de la politique de casse du service public de psychiatrie. Il est impératif d’aller au-delà de la seule réponse sécuritaire actuelle.
Nous exigeons une grande loi d’orientation et de programmation spécifique à la psychiatrie remettant l’humain au cœur des préoccupations.
Nous exigeons un arrêt de toutes les restructurations et une augmentation des capacités d’accueil en psychiatrie.
Nous exigeons une reconnaissance des difficultés spécifiques de nos professions et des besoins de formations qui y sont liés.
Nous exigeons l’abrogation de la « loi HPST » (Hôpital, Patients, Santé, Territoires) et dénonçons le projet de « loi de Santé » proposé par le gouvernement.