Violences faites aux femmes Urgence à dire STOP

172

Pour garantir l’indépendance économique de ces femmes et leur permettre de sortir de ce phénomène d’emprise, il est INDISPENSABLE de sécuriser l’emploi.
C’est pourquoi la CGT interpelle le gouvernement pour la mise en place de différentes mesures de protection des salariées dans leur cadre de leurs activités professionnelles :

  • Des congés pour les victimes
  • Des aménagements du travail avec un droit à la mobilité géographique et des modifications d’horaires
  • L’interdiction de licencier des femmes victimes et l’allongement des délais de prescription pour des licenciements abusifs.

La question des féminicides est trop grave pour régler cela à coup de campagne de communication. Une politique publique digne de ce nom pour enrayer ce « fléau » doit être mise en place. Des moyens financiers et humains doivent être débloqués pour former tous les acteurs autour de ces violences et adopter une loi sécurisant le travail des victimes, leur garantissant ainsi qu’à leur enfant, un accompagnement social et sanitaire gratuit, un traitement judiciaire rapide de leur plainte et un éloignement immédiat de leur agresseur.

La CGT avec les associations féministes appellent l’ensemble des salarié-e-s à se mobiliser contre les violences sexistes et sexuelles à l’occasion de la journée mondiale contre les violences sexistes et sexuelles du 25 novembre prochain.

Le 23 novembre 2019, la CGT était dans la rue aux côtés des associations (collectif Nous Toutes) qui manifestaient sur PARIS mais aussi localement sur METZ.
150 000 personnes ont été comptabilisées dans les mobilisations partout en France : un signal pour que le gouvernement agisse enfin !